Henri Fontannaz

*19.02.1866 Daillens VD †25.12.1926 Lausanne VD

Lieu(x) d'origine
Bettens VD et Daillens VD
Activité(s)
Photographe
Catégorie(s) d'image
Personnes,
Portrait,
Paysage,
Paysage urbain,
Tourisme
Autres activités
Peintre
Lieu(x) de travail
Lausanne VD ~1890 – ~1920

Biographie

Apprentissage chez Auguste Bauernheinz.
Employé d’Frédéric-Oswald Welti.
Prédécesseur d'Eugène Würgler (Pontaise, av. du Mont-Blanc).
Epoux de Marguerite Fontannaz. Père d'Elisabeth Fontannaz et de Madeleine Fontannaz.

Henri Fontannaz étudia à l'Ecole industrielle et commerciale. Très doué pour le dessin, il remporta un prix de dessin qui lui fut remis par le photographe-peintre Auguste Bauernheinz. Il effectua un apprentissage de photographe chez lui l’année suivante puis il se rendit aux Beaux-Arts à Paris et durant cette même période E. Maurice l’employa dans son atelier.
Afin de se perfectionner, il alterna séjours à l’étranger et retours au pays. Il s’attarda dans diverses villes : Paris chez E. Maurice, Belfort chez Drouin (1895-1896) et Evian-les-Bains chez Albert Boucher (1891) dont il dirigea l’atelier durant quatre mois en 1894. A Lausanne, Henri Fontannaz fut engagé par Oswald Welti durant neuf mois (1889-1890), puis entre 1893 et 1894 il travailla chez Bernard Dettmann à Vevey.
A la fin de l’année 1898, il ouvrit son propre atelier. Il travailla dans un premier temps à l'Avenue du Mont-Blanc 10 (Pontaise), son atelier fut repris par Engène Würgler en 1903. Durant les cinq années qui suivirent, il se consacra à sa passion, la peinture, et réalisa de nombreux portraits d'après photographie. Il effectua un cours séjour à Besançon en 1905 et en 1907 il s'installa à Ouchy 2, place de la navigation dans la Maison Cachin. En 1908, lorsque sa mère mourut, il put envisager le mariage et épousa l’année suivante Marguerite Pièce.
Dans les années 1920, il déménagea son atelier dans un immeuble moderne de la Poste. Il n'eut pas le temps d'en finir l'installation avant sa mort. Après son décès, sa femme et ses filles reprirent l'atelier.

Bien qu'il vendit une partie de ses images à des éditeurs de cartes postales et documenta quelques événements particuliers, sa spécialité était le portrait en atelier sur fond peint.
A la Pontaise, il photographia une nombreuse clientèle militaire car la caserne était située juste à côté. Lors de la vente de son atelier à Eugène Würgler, il lui laissa aussi ses toiles de fond. A Ouchy, c’est donc lui qui peignit celles qui décorèrent son atelier et continua ainsi à tirer des portraits à l’ancienne avec des vues d'Ouchy ou de jardin comme décor.

1889, Paris, Chambre de commerce, médaille de dessin.

Lieux