Edouard-Auguste de Jongh

*1823 Paris FRA †19.06.1886 Lausanne VD

Lieu(x) d'origine
Solothurn SO
Variantes de nom
Édouard (sen.) de Jongh
Activité(s)
Photographe d'atelier
Catégorie(s) d'image
Personnes
Autres activités
Médecin, photographe
Lieu(x) de travail
Genève GE 1865 – ~1866
Lausanne VD ~1868 – ~1885

Biographie

Successeur d'Attilio Runcaldier à Genève (rue du Rhône 49) en 1865.
Prédécesseur de Pierre & Paul Noblet à Genève (rue du Rhône 49) vers 1866.
Prédécesseur de Francis de Jongh à Lausanne (av. du Théâtre 6) vers 1885.

Membre des de Jongh (famille). Frère de Francis (sen.) de Jongh. Père de Francis de Jongh et d'Ubald de Jongh, grand-père de Gaston de Jongh, arrière-grand-père d'Ariane Isler-de Jongh. Oncle d'Edouard de Jongh, de Francis (jun.) de Jongh, d'Auguste de Jongh et de Jeanne Rochat.

Né à Paris, Edouard (sen.) de Jongh épouse en premières noces la baronne Isabelle Mündi. Il commence des études de médecine et de droit à Montpellier, puis rejoint son père dans le régiment suisse du Royaume de Naples, où il exerce la fonction de grand juge jusqu'en 1859. A la capitulation de la ville de Gaète le 13 février 1861, il effectue un apprentissage de photographe chez Barziniac à Marseille. Après un bref passage par Genève, il ouvre en 1868 l'atelier de la rue Beau-Séjour d'en Bas à Lausanne. Il épouse en secondes noces Emma Hubert, avec qui il a trois enfants, dont deux fils photographes: l'aîné, Francis (jun.), lui succède vers 1885. Le cadet, Ubald, meurt jeune de maladie en 1892. Il a également une fille, qui deviendra Madame Marc Roessinger. Bien qu'il manifeste peu d'enthousiasme pour sa nouvelle profession, son atelier de Lausanne, qu'il transférera après quelques années à l'avenue du Théâtre 6, prospère. Malheureusement, peu de négatifs ont été conservés de cette époque, son fils et son petit-fils ayant réutilisé les plaques de collodion durant la guerre de 1914-1918.

Littérature & sources

Lieux